Les Femmes de l’AIRD (UFAIRD) appellent à une gouvernance responsable

UFAIRD : Union des Femmes AIRD
Les Femmes cadres des instances de l'AIRD, qui ont répondu massivement à l'invitation de la Direction du parti, ont eu des échanges fructueux avec la table de séance.
Regroupées au sein de l’UFAIRD, les Femmes de l’AIRD (Alliance Ivoirienne Républicaine et Démocratique) se sont réunis ce samedi 9 févier 2019 au siège provisoire du parti, de 10h30 à 13h. Cette réunion qui était Placée sous la direction de la 2ème vice-présidente du parti, cette réunion a enregistré la forte participation des principales militantes cadres du parti.


Dans son adresse d’ouverture, le camarade président du parti, le ministre Eric Kahe, a salué le travail abattu par ses sœurs et mères au sein du parti. C’est grâce à leur courage que l’AIRD a surmonté les graves conséquences de la crise de 2011 et a pu résister au bâillonnement de l’opposition ivoirienne. Nul n’ignore que l’épine dorsale d’un parti politique est essentiellement constituée par les femmes, les jeunes, les enseignants et les cadres des différents secteurs socio-professionnels de la nation dont l’appui est indispensable à la mobilisation et à l’éducation des masses rurales et urbaines. Les Femmes ont très bien compris leur rôle au sein de l’AIRD et ont su donner le meilleur d’elles-mêmes, avec méthode et dans la discrétion qui caractérisent le parti.

Le ministre Eric KAHE, président de l’AIRD, pour qui « l’acquittement du président Laurent Gbagbo et du ministre Charles Blé Goudé est à mettre au compte de la détermination du peuple ivoirien, et plus particulièrement des femmes qui ont su allier loyauté, fidélité et défense des valeurs » a tenu à féliciter les femmes pour le rôle constant dans la sauvegarde de la Nation et de la République, prises en otage par le népotisme, l’autocratie, la corruption, etc.

Au cours de leur rencontre, les Femmes de l’AIRD ont procédé à une réflexion profonde et à un bilan sans complaisance de l’implantation du parti et se sont engagées à intensifier leur action de ratissage et de réorganisation de toutes les structures locales de l’UFAIRD. Elles ont pour cela adopté la feuille de route du comité ad-hoc mis en place par le dernier Bureau Politique du parti.

Les Femmes de l’AIRD condamnent, avec une vigoureuse fermeté, les propos inacceptables récemment tenus par une actrice politique supposée de premier plan, s’en prenant de surcroît à d’autres femmes.

Au chapitre de l’analyse de la situation socio-politique, les Femmes de l’AIRD, s’inquiètent de la poursuite de la dérive morale et éthique du paysage politique, avec notamment les sorties nauséabondes et indécentes de certaines « femmes sofas » qui contribuent à une inversion des valeurs, aggravée par une justice à géométrie variable, une corruption galopante entretenue par une gouvernance de communication. Pour les Femmes de l’AIRD, plus qu’ailleurs dans le monde, en Afrique le rôle de la femme est primordial, voire sacré dans le maintien des équilibres sociaux et l’éducation de la nation. La mission d’éducation et de formation dévolue à la femme ne l’autorise guère aux scènes obscènes et vulgaires observés ces deniers temps car ceci aliène durablement le combat pour le genre et la promotion de la femme.

C’est pour cela que les Femmes de l’AIRD condamnent, avec une vigoureuse fermeté, les propos inacceptables récemment tenus par une actrice politique supposée de premier plan, s’en prenant de surcroît à d’autres femmes. Le silence des autorités, pour couvrir des défenseurs autoproclamés du régime, loin de les servir, est bien au contraire une sorte d’opprobre qui rejaillit sur la classe dirigeante ivoirienne. C’est pour cela que l’UFAIRD appelle à la cessation de telles pratiques.

L’UFAIRD appelle également le gouvernement à se pencher sur le cas de l’école ivoirienne, ou du moins ce qu’il en reste encore, afin que le spectre de l’année blanche qui plane du fait des nombreuses grèves, s’en éloigne.

L’UFAIRD appelle également le gouvernement à se pencher sur le cas de l’école ivoirienne, ou du moins ce qu’il en reste encore, afin que le spectre de l’année blanche qui plane du fait des nombreuses grèves, s’en éloigne et que la question des conditions de vie et de travail des enseignants ainsi que celles des élèves et des étudiants soit traitée avec moins de verticalité. La réduction de la corruption et l’arrêt de la gabegie au sommet de l’état peuvent, à elles seules, dégager des ressources suffisantes pour sauver l’école ivoirienne et bien d’autres secteurs.

Enfin, l’UFAIRD prend acte de la démission du président de l’Assemblée Nationale, tout en regrettant fortement que cette démission consacre l’absence totale de la séparation des pouvoirs qui n’est invoquée que pour instrumentaliser certaines institutions contre l’opposition.

Cellule de Communication AIRD

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