Éducation nationale : Des chiffres sur l’école qui donnent le vertige face à une réalité implacable
Les classes au primaire et les collèges poussent comme champignons, à donner le vertige en Côte d’Ivoire, au fil des discours de nouvel an. Le tableau paraît rose et tout semble baigner pour la réalisation des objectifs de l’école obligatoire.
D’ici 2020, année de l’Émergence du pays, 15 nouveaux établissements seront construits et équipés et 23 établissements d’enseignement technique et professionnel seront réhabilités, selon Alassane Ouattara.
Pour cette année 2018, le chef de l’État annonce l’ouverture de 3.440 nouvelles classes dans le primaire, c’est-à-dire au moins 573 écoles, la construction de 40 collèges de proximité, de 7 lycées avec internat pour les jeunes filles (en fait un serpent de mer) et le recrutement de 5.000 instituteurs adjoints.
En 2017, le discours officiel avait prévu la construction de 4.695 salles de classes dans le primaire, c’est-à-dire au moins 782 écoles, 67 collèges et lycées contre l’ouverture de 3.931 salles de classes dans le primaire, de 25 collèges et le recrutement de 7.000 enseignants en 2016.
Les promesses, difficilement vérifiables et quantifiables, n’engagent que ceux qui y croient. Les chiffres donnent une indication: il y a plus de classes que d’enseignants. La réalité du terrain est aussi autre avec le grain de sable qui s’est glissé dans l’engrenage et qui a un nom: Koné Pargassoro, journaliste à RTI 2.
Le 30 décembre 2017, il a été sacré Super Ebony 2017 pour son reportage qui, prenant le contre-pied du beau tableau présenté, en dit long sur les insolubles et récurrents problèmes du secteur de l’éducation: « Ferké, une classe de paille ». Alors question: Où toutes ces classes sortent-elles de terre?
D’ici 2020, année de l’Émergence du pays, 15 nouveaux établissements seront construits et équipés et 23 établissements d’enseignement technique et professionnel seront réhabilités, selon Alassane Ouattara.
Pour cette année 2018, le chef de l’État annonce l’ouverture de 3.440 nouvelles classes dans le primaire, c’est-à-dire au moins 573 écoles, la construction de 40 collèges de proximité, de 7 lycées avec internat pour les jeunes filles (en fait un serpent de mer) et le recrutement de 5.000 instituteurs adjoints.
En 2017, le discours officiel avait prévu la construction de 4.695 salles de classes dans le primaire, c’est-à-dire au moins 782 écoles, 67 collèges et lycées contre l’ouverture de 3.931 salles de classes dans le primaire, de 25 collèges et le recrutement de 7.000 enseignants en 2016.
Les promesses, difficilement vérifiables et quantifiables, n’engagent que ceux qui y croient. Les chiffres donnent une indication: il y a plus de classes que d’enseignants. La réalité du terrain est aussi autre avec le grain de sable qui s’est glissé dans l’engrenage et qui a un nom: Koné Pargassoro, journaliste à RTI 2.
Le 30 décembre 2017, il a été sacré Super Ebony 2017 pour son reportage qui, prenant le contre-pied du beau tableau présenté, en dit long sur les insolubles et récurrents problèmes du secteur de l’éducation: « Ferké, une classe de paille ». Alors question: Où toutes ces classes sortent-elles de terre?
Ferro Bally, journaliste indépendant
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