Au delà de l’esclavage en Libye nous devons nous poser la question de savoir quel système se trouve derrière et définir ensemble le type de société que nous voulons pour un monde meilleur.
Le néolibéralisme se manifeste et, dans ce système, la circulation monétaire est libre et même de plus en plus fluide mais pas celle des populations. En attestent les drames que vivent les migrants en Libye et sur les côtes Italiennes.
Nous sommes tous conscients que l’homme, la personne humaine n’est pas au coeur des préoccupations d’un tel système, mais tout ce qu’il faut pour se faire le maximum de profit. Il faut donc penser à une solution pour nos peuples qui souffrent ; ce combat est politique mais aussi social, dans le sens où il pose la question du type de société que nous voulons pour nous même et nos enfants et les générations après nous. Nous avons tout à gagner.
Oui, chez nous en Côte d’Ivoire, le président Ouattara peut faire venir des hommes d’affaires même parmi les plus véreux, mais plutôt que de s’en réjouir naïvement, les travailleurs devraient plutôt retenir leur souffle, aiguiser leur vigilance et parfaire leurs organisations syndicales en vue de défendre leurs intérêts.
Pour un petit rappel, ceux qui ont suivi l’entretien du président Ouattara le Vendredi 30 Mars 2012 ont dû avoir une idée un peu plus précise de sa politique du libéralisme qui signifie aussi « laisser faire, laisser aller« .
Lorsque les journalistes ont interpellé le président sur les chômages techniques et licenciement à la pelle, en dépit des dispositions du code du travail, il a commencé par leur dire qu’ils sont des « socialistes » avant d’asséner que ce n’est pas son affaire, mais celle des dirigeants des sociétés en cause. Il convient tout de même de préciser que lesdites sociétés qui licenciaient en ce temps sont principalement à capitaux d’État (Sotra et le Port Autonome d’Abidjan, etc). Voilà qui est clair sur cette politique désastreuse pour les travailleurs et les masses populaires.
Nous ne voulons pas d’une société où la consommation est le but ultime, alors que la misère n’a jamais été aussi profonde. On n’en veut pas, d’une société qui divise, exacerbe l’individualisme. C’est contre cette logique qu’il faut se battre. C’est contre le diktat des monopoles que nous appelons les travailleurs et les masses populaires à s’unir.
C’est toujours bien de citer en exemple l’ancienne Libye de Kadhafi, de citer Cuba de Fidel Castro et de tous les régimes progressistes. N’oublions pas qu’ils étaient de sensibilité socialiste. Nous avons alors une idée de ce qu’il nous faut pour sortir des souffrances endurées.
Que toutes les forces politiques de Gauche, les patriotes, les progressistes, les révolutionnaires, les jeunes, les femmes, toutes les couches de la société s’unissent dans un front de Gauche avec un programme de rupture avec ce système ultra libéral de Ouattara en phase avancé de pourrissement.
A ce jour, avec le pouvoir Ouattara la misère est la chose la mieux partagée au sein du peuple pendant que Ouattara et son clan s’attribunte un budget de souveraineté énorme et s’accapare la quasi totalité des richesses créées.
Nous savons bien qu’une dynamique politique ne se décrète pas: il faut y travailler. Cela demande de l’esprit d’initiative et de la continuité dans le travail.
Les élections de 2020 ne sont pas et ne doivent pas être l’unique champ d’action.
Nous les considérons comme des moments importants de batailles politiques, qui peuvent permettre de s’adresser aux larges masses et de faire grandir le rapport de force en faveur des positions et des propositions de la Gauche ivoirienne.
Cela fait 57 ans que notre pays, la Côte d’Ivoire, est devenu indépendant.
Que d’obstacles dressés sur le chemin de son indépendance véritable, de son développement économique et de l’épanouissement de son peuple.
A ce jour, avec le pouvoir Ouattara la misère est la chose la mieux partagée au sein du peuple pendant que Ouattara et son clan s’attribunte un budget de souveraineté énorme et s’accapare la quasi totalité des richesses créées.
A présent les masses populaires ont besoin d’une direction politique ferme et ne veulent plus être instrumentalisées dans des combats inutiles.
Il nous faut parvenir à une union solide et durable qui sorte l’opposition patriotique et progressiste de l’émiettement actuel pour en faire une véritable force capable de prendre le pouvoir d’État et l’exercer.
Ainsi en Côte d’Ivoire, la seule alternative pour libérer le peuple et donner aux jeunes d’autres perspectives et l’espoir c’est le socialisme. C’est inévitable et irréversible. Merci.
Aka Bomou Célestin, jeune leader AIRD
Laisser un commentaire